Hanasaki Mikoto

Nom : Hanasaki.

Prénom : Mikoto.

Caractère : Alors… comment décrire de façon brève la psychologie de Mikoto, ka~… Bah, faisons simple ^-^ [J'vous préviens cependant que quand j'me lance dans un truc, il est bien rare que je n'en fasse pas un roman ><]

Jeune homme que l'on a souvent qualifié d'antipathique antisocial… c'est pas gentil, ne~ x3 Le fait est que, en fait, il ne veut pas toujours être entouré de pleins de personnes, de peur de se lier d'amitié avec ces gens. Car un jour ou l'autre, il sera invité chez l'un d'eux, et devra leur rendre leur invitation –chose qu'il ne voudra en aucun cas faire avec la famille qu'il a… Mais si ce n'était de cette famille, il est très probable que le jeune homme ait répondu affirmativement aux demandes de quelques filles qui voulaient se rapprocher de lui, ou simplement qu'il ait commencé à parler plus souvent avec beaucoup de monde –car ou, il parle avec les autres, mais il a pas un bien large éventail de personnes avec qui converser. Il est donc asez solitaire, et taciturne. Aussi, il est très bon menteur. Laissant passer dans ses yeux tous les sentiments qu'il veut exprimer, il pourra faire croire à n'importe qui qu'il va bien après une chute dans les escaliers, ou qu'il ne peut marcher parce qu'il a mal à une jambe alors qu'il ne s'est rien fait… c'est un très bon acteur.

À part ce trait phychologique qui le fait être mis à l'écart du reste des gens, c'est un garçon relativement intelligent, aussi doué en langues étrangères qu'en japonais –qu'il maîtrise très bien. Malgré ses airs de rouquin rebelle et anarchique, son répertoire musical a aussi ses musiques classiques, et tous les shônen d'action ne lui plaisent pas; par exemple, il déteste les DBZ, et leur préfère de loin Wagamama Dakedo Itoshikute, un manga que bien des jeunes filles qui aiment un tant soit peu le shônen-ai s'arracheraient, et qui lui rappelle un peu comment il est… Cependant, la légèreté qu'il a à lire de tels shôjo peut démentir tous soupçons sur une éventuelle homosexualité, le laissant là comme un passionné de ces romans BD-isés qui veut simplement les lire tous. [>x>]

Sinon, bien que restant loin le plus souvent possible de toutes conversations à laquelle il pourrait s'intégrer, si quelqu'un vient engager la conversation avec lui, il fera l'effort de lui parler en retour. Cependant, son attitude dépendra de la personne en question. Par exemple, si une fille catégorisée «gentille et innocente» vient le voir, il se fera calme; une autre plutôt catégorisée dans «j'ai-une-mauvaise-vie-aimez-moi-ou-je-me-suicide» se verra parler avec franchise et pas forcément sur un ton compatissant. Par contre, pour les gars, c'est totalement différent: un spécimen de l'espèce «donnes-moi tout ton fric ou je te tabasse» se fera ramasser à la petite cuillière après avoir menacer Mikoto, alors qu'un autre classé «neuneu à lunettes premier de la classe de math» sera plutôt… protégé, si on peut dire. Mais chose à savoir: jeune homme qui ferait tout pour ne pas s'attirer la sympathie des autres, il n'hésitera pas à se la jouer pervers –que ce soit envers une fille ou même un garçon– pour que la personne n'ait plus du tout envie de le venir le voir; ou alors il utilise cette méthode pour provoquer une réaction chez sa victime, qui sera soit de faire monter en Lui l'envie sexuelle, ou en Elle l'envie de le frapper… XD


Histoire :
"Oh, il a bien de la chance d'avoir une famille comme ça", dit-on. Mikoto a en effet une petite famille parfaite, vivant dans une jolie et parfaite petite maison, il a des parents parfaits, des frères parfaits, des soeurs parfaites, et tous vivent une parfaite petite vie avec leurs parfaits petits animaux, et tout le monde dit qu'ils sont parfaits… mais la vérité cachée est toute autre. Toshiro, un père suicidé; Saburo, un beau-père infidèle; Kagami, une mère alcoolique qui se shoot à l'héroïne. Sono, un grand frère bisexuel qui écrit des mangas hentaï, et par la faute des kanjis utilisés dans son prénom, tous le croient être une fille –qui plus est, une fille facile, car il couche avec n'importe qui du moment qu'on le lui demande. Trois grandes soeurs: Takako, la plus vieille, est une lesbienne affirmée; Mitsuko, la seconde, est la célèbre Fuuzokiko [«enfant de l'industrie du sexe»… joli, ne~ XD], vedette de plusieurs films pornos; Emi, la plus jeune des trois, est maintenant Miura Emi-san, s'étant mariée à un mafieux japonais qui réalise des films pornographiques –c'est d'ailleurs elle qui a ouvert les portes du cinéma érotique à sa soeur. Après elle naquit Mikoto, qui est probablement le plus sain de cette famille, avec Takako. Viennent ensuite les jumeaux: Akio est le vilain méchant de la cour d'école et un véritable cancre en classe; et Hiroshi s'amuse à jouer au docteur version adulte avec des quadrupèdes moyens [soit des chats, des chiens, des lapins…], et égorge les animaux qui n'entrent pas dans cette catégorie. Et enfin, la cadette, dernière enfant des huit de cette famille, Yasu, qui est atteinte d'une schizophrénie avancée, de dysthymie, et du trouble schizoïde de la personnalité. Une bien parfaite famille, en effet…

Dès son plus jeune âge, Mikoto dû faire face à bien des problèmes: sa mère, une alcoolique qui s'est plongée dans l'enfer de la drogue lorsqu'elle apprit que son mari la trompait, revenait parfois totalement saoûle au milieu de la nuit. Son deuxième fils qui alors s'inquiétait toujours pour elle lorsqu'elle ne rentrait pas directement de son boulot de serveuse dans un bar, l'attendait à chaque fois. Mais parfois, trop cannée pour se rappeller que c'était son fils, elle le jetait dehors en le traitant de voleur, et il passait alors la nuit dans la cour arrière… mais il pardonnait. Et il ne tombait malgré cela jamais malade, alors ces nuits à la belle étoile ne le dérangeaient pas vraiment.

Mais comme je l'ai dit, «dès son plus jeune âge». La vie du jeune garçon ne fut jamais une vie que l'on envierait, si ce n'était que l'on n'en voyait que la façade extérieure: la parfaite petite famille… À la petite école, on le retrouvait souvent à moitié comateux dans les toilettes, la tête trempée de l'eau d'une cuvette, sans coupable à accuser; les menaces qu'ils lui faisaient pour l'éviter de révéler leur identité étaient toutes des plus détestables. Aussi, tous les jours, il devait s'amener deux bentô au lieu d'un seul, l'un deux se faisant toujours mystérieusement voler. Et chaque fois qu'il avait cours de sport, il essayait le plus possible se cacher pour se changer, son manque de pilosité flagrant semblant être un bon sujet de rigolade dans le vestiaire…

Cependant, au collège, sa situation s'était améliorée: on ne lui lavait plus la tête dans les toilettes. C'est aussi là que tout changea en vrai. Ses premiers contacts relativement amicaux avec le reste du monde se firent dans le club de théâtre, qui semblait avoir apprivoisé le jeune Hanasaki. Au départ, il ne s'occupait que de coudre les vêtements, étant le seul du groupe d'étudiants à savoir le faire –après tout, avec une famille pareille, il ne pouvait que se résoudre à réparer lui-même ses affaires. Puis, un jour, alors que le club préparait une pièce à faire devant l'école, le membre devant incarner le rôle principal tomba malade, et personne ne voulait le remplacer; c'est ainsi que, se dévouant pour l'honneur du club, Mikoto devint l'un de leurs acteurs. Cette personne malade était, étrangement, la seule fille du groupe, et avait le rôle de Aurore. La Belle au bois dormant… Depuis cette représentation, cependant, la talentueuse Aurore à l'identité cachée fut demandée pour être aussi Rose, Blanche Neige, Cendrillon; chaque fois pour les rôles de princesses, qu'elle ne refusait pas; Mikoto finit par créer une légende dans ce petit collège.

Depuis, il a quitté son école pour passer en grade supérieur. Jeune homme de talent, plusieurs portes lui étaient ouvertes. Il prit donc une feuille sur laquelle il traça plusieurs carrés, puis demanda à Sono d'écrire au hasard les noms des écoles où il pouvait aller dans chacune des cases. Lorsqu'il eut finit, son grand frère lui rendit la feuille et, sans prendre le temps de la regarder, Mikoto ferma les yeux et posa son doigt sur la feuille. Rires de la part de Sono: il venait de le poser au croisement de quatre cases. Il soupira, puis recommença. Cette fois, quand il rouvrit les yeux, son doigt était pile au milieu de l'une des cases. L'enlevant, il y lit Nihon no Gaku. L'aîné se leva et ébouriffa les cheveux du plus jeune en passant à côté, lui souhaitant bonne chance pour ses prochaines études. Mikoto le remercia, et s'y inscrit le jour-même.

Et le voilà aujourd'hui devant les portes du lycée qui aurait l'honneur de le recevoir…


Club choisi : Bien qu'il soit éligible pour plusieurs clubs, il a préféré reprendre théâtre, comme au collège.